Les stages Math C pour L
Inspirations de l'initiative. Les stages MathC2+ ont été créés en 2011 par Animath, tout particulièrement par Martin Andler et Charles Torossian. Ils furent inspirés par deux stages organisés en 2010 à Orléans (Centre Galois) et en Seine Saint Denis (association Science Ouverte) en collaboration avec Animath.
Ces stages accueillent un public jeune, de la classe de quatrième à la terminale. Ils durent 2 à 5 jours et ils sont l'occasion de leur faire découvrir le monde de la recherche. Ces stages ciblent prioritairement les élèves de milieux pour lesquels les études scientifiques ne sont pas traditionnellement un choix d’orientation. Ils sont généralement accueillis dans des laboratoires de mathématiques et sont en contact avec des chercheuses et chercheurs au gré des activités du programme. Vous trouverez un descriptif plus fourni ici :
Initialement conventionné entre le Ministère de l'Éducation Nationale, Animath et la Fédération des Sciences Mathématiques de Paris (FSMP)., en 2020 la SMF a accepté d'en reprendre la gestion administrative et financière à la place de la FSMP et une nouvelle convention associant le MEN, Animath et la SMF a été signé en janvier 2021.
Récemment les Cigales, qui ont lieu au CIRM, ont repris le format de ces stages MathC2+ avec la particularité de n'accueillir que des lycéennes. Les Cigales sont partiellement financées par le programme MathC2+.
Les premiers stages non-mixtes pour les filles, ont été initiés par Femmes et maths et Animath aux niveaux collège/lycée https://filles-et-maths.fr/ :
- Journées filles, mathématiques et informatique une équation lumineuse (1 journée) (démarré en 2009, près de 150 journées organisées);
- Rendez-vous des jeunes mathématiciennes et informaticiennes (démarré en 2016).
Le public ciblé par Maths C pour L. Inspiré par ces actions la SFdS, la SMAI et la SMF proposent un stage pour les étudiantes de Licence. Le nom choisi pour ce dispositif est fait pour rappeler les stages MathC2+ avec un "L" symbolisant le niveau choisi, la licence, et bien sûr, les étudiantes ("elles").
Nous avons fait le choix de privilégier les jeunes femmes provenant de milieux dont l'environnement socio-culturel n'est a priori pas propice à la mise en valeur des études et carrières scientifiques. Autrement dit, les étudiantes dont les parents appartiennent à des classes sociales favorisées ne sont pas prioritaires. Comme nous ne pouvons pas demander les professions des parents, nous choisirons principalement les étudiantes boursières.
But du stage. Ce stage vise à faire découvrir sous des angles variés de nombreux aspects de la recherche en mathématiques et de rendre attractifs les débouchés de la recherche en mathématiques auprès d’un public, les étudiantes, ayant des difficultés à se projeter vers de telles carrières.
Taille et contenu du stage. Ce stage accueillera 20 à 25 étudiantes provenant de toute la France. Une partie de la semaine sera dédiée à un travail de recherche en groupes de 3 à 5 étudiantes autour d’un problème à résoudre ou d’une conjecture. Une restitution orale sera faite en fin de stage. L’autre partie du stage sera consacrée à la découverte de la culture de la recherche. Des dialogues avec des chercheuses et doctorantes seront organisés. Des exposés de découverte de grands domaines des mathématiques seront dispensés.
Nous espérons ainsi installer chez ces jeunes femmes une forte motivation pour leurs études avec une grande variété de projections potentielles.
Financement. Comme pour MathC2+, les étudiantes sont totalement pris en charge : par l'organisation pour l'hébergement en pension complète et par le département de mathématiques dans lequel elles étudient pour le transport.
Le premier stage : 20-24 février 2023 au CIRM, Marseille