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La réception par quelques mathématiciens européens du xvie siècle des travaux des algébristes italiens sur les équations du troisième degré : réticence de la plupart et avancées significatives de Stevin

The reception by some 16th century European mathematicians of the works by Italian algebraists on third degree equations : Reluctance by most of them and significant advances by Stevin

Sabine Rommevaux-Tani
La réception par quelques mathématiciens européens du xvie siècle des travaux des algébristes italiens sur les équations du troisième degré : réticence de la plupart et avancées significatives de Stevin
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  • Année : 2016
  • Fascicule : 1
  • Tome : 22
  • Format : Électronique
  • Langue de l'ouvrage :
    Français
  • Pages : 1-52
  • DOI : 10.24033/rhm.190
Les méthodes de résolution des équations du troisième degré et du quatrième degré par les algébristes italiens du xvie siècle sont saluées par les historiens des mathématiques comme un apport majeur à la théorie des équations. Nous montrerons quels types de critiques ont suscités les travaux de Tartaglia et Cardano sur les équations du troisième degré auprès de leurs contemporains. Et nous verrons que Simon Stevin propose dans l'Arithmetique (1585) un exposé des algorithmes de résolution de ces équations qui, sur plusieurs aspects, présente des avancées significatives par rapport au traitement qu'en fait Cardano dans l'Ars magna (1545). En particulier, un des mérites de Stevin est de proposer des règles unifiées pour les équations sans terme du premier degré et pour les équations complètes. Stevin fait aussi un pas décisif vers une meilleure compréhension des méthodes de résolution en expliquant les origines des différents algorithmes.
Cardano, Tartaglia, Bombelli, Peletier, Borrel, Gosselin, Nuñez, Stevin, algèbre, équations, xvie siècle.