
- Consulter un extrait
- Année : 1997
- Fascicule : 3
- Tome : 125
- Format : Électronique
- Langue de l'ouvrage :
Français - Class. Math. : 32~C~30, 49~Q~15
- Pages : 383-445
- DOI : 10.24033/bsmf.2312
Dans l'espace projectif CPn, ou plus généralement, dans un domaine linéairement q-concave X de CPn, on considère le problème suivant : trouver une p-chaîne holomorphe dans X, de bord une sous-variété M donnée de X, fermée, orientée, de dimension (2p−1). On utilise les sous-espaces projectifs P de dimension n−p+1 contenus dans X. Théorème I. — Les deux conditions suivantes sont équivalentes : (i) M est le bord d'une p-chaîne holomorphe de X, de masse localement finie ; (ii) M est maximalement complexe, de volume localement fini et, pour tout P contenu dans X et assez voisin d'un sous-espace donné, M∩P est une courbe de P, bord d'une 1-chaîne holomorphe de masse finie. Le théorème I se déduit du théorème II donnant une condition, généralisant la condition des moments d'Harvey-Lawson sur M, pour que M soit le bord d'une chaîne holomorphe, et aussi d'un théorème de compacité du type de Sachs-Uhlenbeck (1981). Le théorème II généralise le résultat obtenu en 1993 pour p=1. Des corollaires redonnent les théorèmes connus dans Cn et CPn∖CPn−r dus à Wermer, Harvey, Lawson, Chirka et d'autres. On s'est borné au cas où M est de e C2, éventuellement avec des singularités négligeables.