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Équilinéarité et courbure scalaire conforme

Équilinéarité et courbure scalaire conforme

Philippe DELANOË
Équilinéarité et courbure scalaire conforme
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  • Année : 1996
  • Tome : 1
  • Format : Papier
  • Langue de l'ouvrage :
    Français
  • Class. Math. : 53C21, 35J60, 35B99
  • Pages : 273-289

Sur une variété riemannienne complète non compacte (M,g), je montre que la possibilité de résoudre des équations semi-linéaires de la forme Δu=f(x)F(u) équivaut à celle de résoudre l'équation linéaire Δv=f(x), moyennant certaines hypothèses sur u et v,f et F. J'appelle ce phénomène « équilinéarité ». Lorsque M est de dimension n>2 et g scalaire-plate, non-parabolique, j'en déduis une caractérisation de l'ensemble ¯S_ des fonctions qui sont courbures scalaires de métriques quasi-isométriques à g. Dans le cas particulier de l'espace euclidien, mon résultat améliore [13] et, combiné au théorème de Liouville, il en explique la condition ad hoc d'évanouissement partiel à l'infini. Je discute en annexe une liste d'incompatibilités de signe entre fonctions de ¯S_, déduites de propriétés connues du laplacien sous trois hypothèses géométriques naturelles.

On a complete noncompact Riemannian manifold (M,g), I show that the solvability of semi-linear equations like Δu=f(x)F(u) is equivalent to that of the linear equation Δv=f(x), under some assumptions on u,v,f,F. I call this phenomenon “equilinearity”. When M has dimension n>2 and g is scalar-flat non-parabolic, I derive from this a characterization of the set ¯S_ of functions which are scalar curvature of metrics quasi-isometric to g. In the particular case of euclidean space, my result improves [13] and, combined with Liouville's theorem, it explains the ad hoc condition of partial decay at infinity of [13]. Last, I discuss a list of sign incompatibilities between functions in ¯S_, deduced from well-known properties of the laplacian under three natural geometric assumptions.