Sur certains pseudogroupes de biholomorphismes locaux de $(\mathbb C^n,0)$
On certain pseudogroups of germs of biholomorphisms of $(\mathbb C^n,0)$
Français
On montre que si $\Gamma $ est un pseudogroupe de transformations locales holomorphes de $\mathbb C^n$ en zéro contenant deux éléments “en position générale” et proches de l'identité, alors : 1) L'action de $\Gamma $ sur le fibré des jets d'ordre infini sur un petit voisinage épointé $\mathcal B$ de $0$ est minimale (c'est-à-dire que si $z_0,z_1\in \mathcal B$ et si $\phi :z_0\to z_1$ est un germe de biholomorphisme alors il existe une suite $\gamma _n\in \Gamma $ qui converge vers $\phi $ uniformément au voisinage de $z_0$). 2) $\Gamma $ ne préserve aucune structure géométrique au voisinage de $0$ (c'est une conséquence triviale du point 1). 3) Si un autre pseudogroupe holomorphe est topologiquement conjugué à $\Gamma $ alors la conjugaison est ou bien holomorphe, ou bien antiholomorphe. L'ingrédient principal de la preuve est la construction, pour tout pseudogroupe $\Gamma $, d'un faisceau $\mathfrak {g}_\Gamma $ d'algèbres de Lie sur $\mathbb C^n$ dans lequel $\Gamma $ est “dense” en un sens naturel. Ensuite, on prouve que si $\Gamma $ satisfait une hypothèse naturelle alors $\mathfrak {g}_\Gamma (U)$ contient tout champ de vecteur holomorphe sur $U$, pour tout $U$ ouvert dans $\mathcal B$ où $\mathcal B$ est le complémentaire (ouvert) de $0$ dans son bassin d'attraction.
Pseudogroupes conformes, structure géométrique invariante