Linéarisation des germes : dépendance régulière du multiplicateur
Linearization of germs: regular dependence on the multiplier

Anglais
On montre que la linéarisation d’un germe d’application holomorphe du type Fλ(z)=λ(z+O(z2)) a une dépendence C1-holomorphe du multiplicateur \lambda. Les fonctions C1-holomorphes sont C1au sens de Whitney, elles sont définies sur des compacts et elles appartiennent au noyau de l’operateur ˉ∂.
La linéarisation est analytique pour |λ|≠1 et le cercle S1 est sa frontière naturelle (due aux résonances, c’est-à-dire les racines de l’unité). Neamoins la linéarisation est encore définie dans la plupart des points de S1, plus précisement aux points qui se trouvent « assez loin des résonances » et qui correspondent à des conditions arithmétiques adéquates imposées au multiplicateur. Nous construisons une suite croissante d’ensembles compacts qui évitent les résonances et nous démontrons que la linéarisation appartient aux espaces associés aux fonctions C1-holomorphes. C’est un cas particulier de la théorie des fonctions monogènes uniformes de Borel [2], et les espaces de fonctions correspondants sont quasi-analytiques par chemins [11]. Comme conséquence nous montrons que la linéarisation a un développement asymptotique en (λ−λ0) dans tous les points λ0∈S1 qui verifient la condition de Brjuno. En effet le developpement est du type Gevrey aux points diophantiens.