La conjecture principale sur les tours modulaires et sa généralisation en rang supérieur
The Main Conjecture of Modular Towers and its higher rank generalization
Séminaires et Congrès | 2006
Anglais
Le genre des courbes projectives est un invariant discret qui permet une première ification des relations algébriques en deux variables. On peut ainsi se concentrer sur les espaces de modules connexes ${\mathcal M }_g$ des courbes de genre $g$ donné. Pourtant de nombreux problèmes nécessitent la donnée supplémentaire d'une fonction sur la courbe. Les espaces de modules correspondants sont les espaces de Hurwitz, dont il existe plusieurs variantes, répondant à des besoins divers. Une e de Nielsen (§1) est un ensemble, constitué à partir d'un groupe $G$ et d'un ensemble $\bf C$ de $r\geq 3$ es de conjugaison de $G$, qui décrit la monodromie de la fonction. C'est un analogue frappant du genre.
En utilisant les revêtements de Frattini de $G$, chaque e de Nielsen fournit un système projectif de es de Nielsen dérivées, pour tout premier $p$ divisant $\vert G\vert $. Un système projectif non vide (infini) d'orbites d'actions de tresses dans ces es de Nielsen est une branche infinie d'un arbre de composantes. Cela correspond à un système projectif de composantes irréductibles (de dimension $r-3$) de $\{\mathcal H (G_{p,k}(G),{\mathbf C })\}_{k=0}^\infty $, la tour modulaire. La tour ique des courbes modulaires $\{Y_1(p^{k+1})\}_{k=0}^\infty $ (le cas le plus simple où $G$ est le groupe diédral $D_{2p}$, $r=4$ et $\mathbf C$ la e d'involution répétée 4 fois) en est un avatar.
La conjecture principale (faible) dit que, si $G$ est $p$-parfait, il n'y a pas de points rationnels au delà d'un niveau suffisamment élevé d'une branche de composantes. Quand $r=4$, les tours modulaires (privées des pointes) sont des systèmes de quotients du demi-plan supérieur au-dessus de la droite projective de paramètre $j$. Nous thèmes.
- Identification des branches de composantes sur une tour modulaire à partir des branches de pointes $g-p^\prime $, $p$ et Weigel, grâce à la généralisation des structures de spin.
- Énoncé d'un ensemble de propriétés des branches de pointes impliquant la conjecture principale (faible) et réduction à un nombre limité de cas de tours pouvant encore éventuellement la mettre en défaut.
- Formulation d'une conjecture principale forte pour des tours modulaires de rang supérieur (avec des exemples) : presque tous les premiers conduisent à un système semblable à celui des courbes modulaires.